Savez-vous switcher votre vie ?
Si le terme est à la mode, il donne aussi un sacré coup de jeune à la "reconversion". Car c'est bien de cela dont il s'agit. Nous avons bien entendu que nous ne ferions désormais plus le même métier chez le même employeur toute notre vie. OK. Et alors ? Viennent alors les doutes, les "qu'est-ce que je vais devenir" et les "je ne sais faire que ça". Switcher, c'est oser prendre un virage à 180°, en osant se lancer dans une activité qui nous plait vraiment... et pourquoi pas faire de notre rêve d'enfant notre nouvelle vie professionnelle.
Clara Delétraz et Béatrice Moulin ont fondé Switch collective et le programme "FAIS LE BILAN, CALMEMENT" : au-delà des aspirations personnelles, les reconversions pourraient aussi devenir une nécessité. 50% des jobs qui existent aujourd’hui n’existeront plus d’ici 10 à 15 ans et 60% des étudiants sont formés à des compétences qui n’existeront plus demain. On va tous rentrer dans l’ère du switch.
Via @EchosStart
Pour Emilie Daversin, tout quitter du jour au lendemain peut être risqué, et on peut le payer de longues années. Il faut apprendre à partir, pas tirer un trait sur tout ce qu’on a été. La tabula rasa, ce n’est pas forcément une bonne idée. On construit avec ce qu’on est. Son dernier switch a été de passer d'une entreprise dans le marché des SSII (services informatiques aux entreprises) à un mode startup pour créer un média social professionnel pour les femmes, Feminalink.com.
Maryse Jacquin travaillait depuis l'âge 18 ans dans l'imprimerie. Puis au bout de 10 ans, elle décide de changer de vie, avec l'envie de créer quelque chose et d'être indépendante. Le déclic elle le doit à un livre sur... les escargots. Elle retourne à l'école et décroche un diplôme agricole. Depuis 25 ans elle élève des escargots dans sa propre ferme. Cette reconversion professionnelle réussie illustre la philosophie de l’agricultrice : « La vie est un combat. Il ne faut jamais croire que tout est acquis mais il faut tout faire pour y arriver ».
Via Le Berry Républicain
Agnès Derderian Masson est coiffeuse artisan pendant 25 ans. Elle travaille ensuite en usine quelques mois, mais se rend compte qu'elle peut écrire une nouvelle page en allant vers ce qui lui plait vraiment. A 49 ans, elle obtient un CAP puis un Bac pro en Maintenance Véhicules Automobiles. A la rentrée 2016, elle attaque une mention complémentaire en Maintenance des Systèmes Embarqués, une spécialisation en électronique ! Elle a déjà une promesse d’embauche pour 2017 et veut passer son permis remorque, puis poids lourd. Elle espère pouvoir ouvrir dans quelques années son propre garage solidaire. Chapeau.
Via zoomdici.fr